Le sport au travail : un investissement stratégique au service de la performance

Dans un monde professionnel toujours plus exigeant, le stress et la sédentarité peuvent nuire à la performance globale de l’entreprise. Aujourd’hui, le bien-être des salariés n’est plus un luxe, mais un véritable levier stratégique.

Saviez-vous que la sédentarité est considérée comme le 4ᵉ facteur de risque de mortalité dans le monde, selon l’OMS ? 

Quels sont les coûts, pour une entreprise, de négliger l'impact du sport sur la productivité des ses équipes?

Cet article vous éclaire sur les risques de l’inaction… et sur les bénéfices concrets d’une démarche sportive au cœur de l’organisation!

+ 6 à 9% de productivité

Coût des arrêts maladie longue durée en France

Au premier semestre 2024, le taux d’absentéisme dans les entreprises avoisinait 5,9% Les arrêts longs continuent d’augmenter : 6,6 % des salariés sont concernés, avec une durée moyenne de 19,2 jours d’absence. Un chiffre qui pèse lourd pour une entreprise. (source Figaro).

Je vous propose cette règle pour calculer le taux d’absence dans votre entreprise

Taux d'absentéisme = (Nombre de jours ou d'heures d'absence sur la période / Nombre de jours ou d'heures de travail prévus pour la période) × 100.

Admettons que votre salarié part en arrêt pendant 19 jours, et qu’il a un salaire brut de 2000€

👉 1. Déterminer le salaire journalier brut

Si le salarié gagne 2000€ brut par mois :

Salaire journalier brut = 2000 € / 30 (ou 21,67 pour jours ouvrés)

En jours calendaires (30) : 66,67 € brut/jour

👉 2. Identifier la période de carence

En général : 3 jours de carence (non indemnisés par la Sécu)

L’employeur peut ou non compenser selon la convention collective

👉 3. Calcul des IJSS (Indemnités Journalières de la Sécurité sociale)

En 2024, l’IJSS maladie est d’environ 50% du salaire journalier brut, plafonné (~51,70 €/jour max environ).

Pour un salaire journalier de 66,67 €, la Sécu versera environ 33,33 €/jour (à vérifier selon le plafond).

Nombre de jours indemnisés par la Sécu : 16 jours (19 - 3 de carence)

Total IJSS ≈ 16 x 33,33 € = 533,28 €

👉 4. Maintien de salaire par l’employeur

Selon les règles légales (et souvent améliorées par convention), l’employeur doit parfois compléter les IJSS jusqu’à un certain pourcentage du salaire.

Admettons que l’entreprise complète jusqu’à 90 % du brut :

90% du salaire brut journalier = 60 €/jour

IJSS = 33,33 € → Complément employeur = 60 - 33,33 = 26,67 €/jour

Total complément employeur = 16 x 26,67 = 426,72 €

éventuellement 3 jours de carence totalement à la charge de l’employeur : 3 x 66,67 € = 200 €

👉 5. Coût total pour l’employeur

Salaire maintenu (carence) 200 €

Complément employeur IJSS 426,72 €

Total salaire versé 626,72 €

Charges patronales (~42%) +263,22 €

Total coût employeur ≈ 889,94 €

A présent, voyons ce que peut coûter le départ d’un collaborateur.

Car au-delà des arrêts maladie, c’est toute la stabilité de l’équipe qui peut être mise à mal lorsque les salariés quittent l’entreprise.

Coût d’un turnover

👉 Remplacer un collaborateur fraîchement diplômé coûte 35% de son salaire annuel.

👉 Pour un collaborateur expérimenté, il faut compter 150% de son salaire

👉 Et pour un collaborateur ultra qualifié, cela peut monter entre 300 et 400% de son salaire brut annuel.

Le coût d’un turnover ne se limite pas au recrutement. Il englobe :

👉 Le temps passé par les RH pour publier des offres, trier les candidatures, organiser les entretiens.

👉 La mobilisation des équipes internes pour l’onboarding et la formation du nouveau collaborateur.

👉 Une baisse temporaire de la productivité, le temps que le remplaçant atteigne son plein potentiel.

👉 Un impact possible sur la cohésion d’équipe et la motivation des collègues restants.

👉 Des coûts indirects : erreurs, délais, qualité moindre en période de transition.

Un salarié qui quitte l’entreprise peut provoquer un effet domino : perte de repères, surcharge pour ses collègues, climat de défiance… 

Selon Gallup, le désengagement des salariés coûte aux entreprises françaises plus de 100 milliards d’euros par an.

Au-delà du simple coût financier, chaque départ fragilise l’équilibre de l’équipe. Le temps de recrutement, la formation, la baisse temporaire de productivité, sans parler de la perte de savoir-faire… tout cela pèse lourd. Et le turnover ne vient jamais seul : il est souvent le symptôme d’un désengagement plus profond. Or, une entreprise où les collaborateurs ne se sentent ni écoutés, ni soutenus, peine à fidéliser ses talents. À l’inverse, investir dans le bien-être, notamment à travers des actions concrètes comme le sport en entreprise, favorise la cohésion, renforce l’attachement à l’entreprise et améliore l’image employeur. Une stratégie gagnante pour fidéliser ses équipes!

Et le sport dans tout ça?

Le renforcement musculaire aide les salariés à améliorer leur posture et à prévenir les troubles musculo-squelettiques liés à la sédentarité.

Le travail cardiovasculaire, quant à lui, permet de limiter les risques de troubles vasculaires et de maladies chroniques.

Pratiquer une activité physique régulière, c’est aussi un excellent moyen de libérer le stress, d’évacuer les tensions du quotidien et de se sentir bien, mentalement comme physiquement.

Au-delà du bien-être individuel, les activités sportives en groupe renforcent la cohésion entre collègues. Et quoi de mieux qu’un environnement de travail où règnent la bonne humeur et les sourires ?

Une entreprise qui prend soin de la santé de ses collaborateurs crée un climat bienveillant.

Résultat : moins d’absentéisme, moins de turnover, et des équipes plus engagées.

Non seulement le salarié se sent bien, mais les activités en groupe favorisent le renforcement de la cohésion entre eux.

Convaincu.e ? Le mieux, c’est d’essayer : contactez-nous pour une mise en place simple et rapide